Route de Thonon 43
Logements
Logements
SITUATION
Un village rendu à ses habitants. A cheval sur les communes résidentielles de Cologny et Collonge-Bellerive qui offrent des infrastructures de qualité, la rive gauche abrite de magnifiques propriétés privées bordant le lac. Dès janvier 2014, le nouveau tunnel métamorphose le village en le traversant, fluidifiant le trafic, favorisant l’accès aux commerces et évitant les nuisances sonores. A l’entrée du village, la route de Thonon longe les berges et à deux pas, cette parcelle en tête d’îlot s’ouvre généreusement sur le lac.
PROGRAMME
Adaptation à la parcelle et au calocèdrus centenaire. Par sa situation, le terrain a dicté la volumétrie et la façade du bâtiment qui en devient un élément marquant. Ainsi, côté route, il suit la tangente en limite de parcelle sous la forme d’une lame arrondie en pierre blanche. Côté lac, sa matérialisation constitue un système de serrurerie métallique avec baies vitrées, garde-corps et stores intégrés. Leur teinte bronze confère à l’immeuble une distinction évidente. Au fil de la journée, les rayons de soleil développent un jeu en façade. Tandis que deux d’entre elles s’interpénètrent à l’angle du bâtiment, leur différence joue de verticalité entre les deux matériaux en contraste. Le bâtiment s’arrête à l’angle, pourvu de grands balcons triangulaires, traités en serrurerie, qui tranchent avec la face arrondie blanche. La construction abrite une arcade de bureaux semi-enterrée orientée côté route, alors qu’un logement de plain-pied, quatre appartements et un duplex en attique s’ouvrent généreusement sur le Léman. Le sous-sol est réservé au parking et aux locaux communs.
La partie supérieure du bâtiment est décrochée du reste suivant les limites de construction et propose de magnifiques terrasses en attique embrassant la rade de Genève. Celles-ci s’alignent en façade sur le bâtiment mitoyen. Une zone de circulation dessert les logements et les bureaux. Ce noyau central est accessible par un décrochement qui se caractérise dans le volume de l‘entrée. L’appartement du rez inférieur bénéficie d’un jardin tout en longueur et légèrement surélevé, dans lequel on accède par de larges baies vitrées depuis les espaces jour. L’intimité entre habitants et avec le voisinage est optimisée par la présence d’un calocèdrus séculaire. Les chambres à coucher sont réparties sur le grand arc, créant des espaces orientés vers l’extérieur.
Un duplex en attique chapeaute l’immeuble; il est encadré par une terrasse à chaque niveau. Dans cet espace vitré sur toute sa hauteur, plus ou moins opaque pour différencier les espaces jour et nuit, le séjour et la cuisine sont entièrement ouverts sur la rade. L’emplacement de l’escalier en verre et métal participe à une grande visibilité dans les espaces. Telle une œuvre d’art, ses marches en bois, cage en verre et parties métalliques blanches en font un élément clé. Les sols sont quant à eux traités en chêne. Les grands espaces extérieurs sont protégés par des stores de toile et à projection, un éclairage invisible est intégré au caisson de bordure de dalle, valeur ajoutée pour profiter pleinement de ce volume intact.