La Barme

A mi-chemin entre Léman et Portes du soleil. La commune de Collombey-Muraz englobe 5 villages qui s’étendent du Rhône au sommet des montagnes valaisannes. A Collombey s’est installée en 1960 la première raffinerie de pétrole suisse, ce qui a entraîné dans les 30 dernières années l’implantation de plusieurs industries et une offre d’environ 2’000 postes de travail.

L’ouverture prochaine, en 2016, de l’hôpital Riviera-Chablais va engendrer plus de 1’000 nouveaux emplois dans la région. Les infrastructures sportives et scolaires bien développées, ainsi que les transports publics et les commerces attirent les familles, ce qui explique une grande proportion de jeunes habitants. De plus, Collombey-Muraz compte parmi les 10 communes les plus avantageuses de Suisse en termes de fiscalité.

Les immeubles situés en bordure d’un passage à tritons et grenouilles doivent obligatoirement protéger la traversée des animaux, selon une servitude wwf. Les constructeurs ont également dû créer 2 bassins afin d’accueillir les batraciens. La construction du complexe “La Barme” s’effectue en plusieurs étapes. Le projet comprend un groupe de 8 immeubles de 33 appartements chacun, répartis sur 6 niveaux, avec de grandes terrasses en attique. Chaque étage reçoit deux 2½ pièces, trois 3½ pièces et deux 4½ pièces.

Tous les appartements jouissent d’un balcon et, grâce à la disposition

ingénieuse des immeubles, d’une bonne exposition sud ou sud-ouest. En attique, où le corps de bâtiment est plus étroit, trois logements bénéficient de grandes terrasses panoramiques qui suivent tout le périmètre de l’appartement.

PROJET

Variations de volumes et de teintes. Le concept met en scène des bâtiments disposés en quinconce, dont les façades, à l’architecture mouvementée, présentent des volumes variés. La volumétrie originale de ces façades méritait une mise en valeur par un jeu de quatre teintes subtiles: un beige, un rouge ocre, et deux gris. Les couleurs mates sont posées selon l’orientation des façades pour créer une harmonie entre les 8 bâtiments.

Au niveau des matériaux, les éléments porteurs parasismiques sont en béton armé et les murs porteurs en briques de terre cuite, avec isolation périphérique. Matériau des constructions traditionnelles par définition, naturelle, la brique de terre cuite s’avère résistante, incombustible, présente un taux d’humidité très faible, et constitue un excellent isolant grâce à sa capacité d’accumulation thermique exemplaire, permettant aussi de renoncer à une réfrigération artificielle en été.

A “La Barme”, les finitions intérieures sont de haute qualité. Les sols sont recouverts, selon les pièces, de carreaux en grès céramique ou de parquet en chêne massif. Toutes les cuisines s’ouvrent sur le séjour et s’agrémentent d’un îlot-bar dans les grands appartements.

Les fenêtres phoniques avec ouverture à la française, qui se ferment depuis l’extérieur pour les déplacements vers les balcons, laissent pénétrer la lumière naturelle qui se répartit généreusement dans les différents espaces ouverts. Les garde-corps des balcons sont des vitrages phoniques translucides. Les garages souterrains, spacieux, permettant d’accueillir 230 véhicules et autant de places extérieures complètent l’équipement du quartier. Une cave est attribuée à chaque habitation.

Le chauffage à distance fourni par la SATOM, centrale thermique locale produisant de l’énergie grâce à la combustion des déchets ménagers, permet de réduire les émissions de CO2 tout en offrant un confort d’utilisation. Ce mode de chauffage ne nécessite ni ravitaillement, ni entretien, il ne produit aucun bruit et fait gagner de l’espace, s’avèrant très économique à long terme. Des espaces verts engazonnés ainsi que des espaces de jeux se répartissent généreusement entre et autour des habitations.