Villas "La Baconnière"
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HISTORIQUE / SITUATION
Un projet urbanistique de grande ampleur. Le plateau de la Gare, une parcelle de plus de 5 hectares, était dévolu aux infrastructures sportives du FC Boudry. Mais la commune de Boudry, par le biais d’un partenariat public-privé et dans le cadre de son développement urbanistique, a choisi de les déplacer plus à l’ouest de la commune sur le plateau de Perreux.
Le plateau de la Gare a ensuite été divisé en deux zones, la première accueillant 12 immeubles mis en location et à la vente, la seconde au Sud étant dévolue à 18 villas individuelles. Ce terrain est l’un des trois secteurs stratégiques de développement de la ville de Boudry. Il se constitue essentiellement en une zone résidentielle, mais possède aussi quelques espaces dédiés aux activités commerciales, artisanales et industrielles légères, notamment aux abords de la gare CFF.
Avec La Baconnière, la ville de Boudry entame une phase de développement prometteur, basé sur une revalorisation de son attractivité et de son accessibilité. Le plateau de la Gare se déploie sur une esplanade ensoleillée, adossée au pied du Jura, dominant le coteau viticole et le littoral, à 490 mètres d’altitude.Les villas ont toutes un accès direct au chemin de la Baconnière, qui a été réaménagé et qui mène à la route des Conrardes, une nouvelle artère de 1,2 kilomètre reliant la station-service de l’Ile et La Baconnière à travers les vignes. La route créée dans le cadre de ce projet assure le désengorgement du centre-ville et permet un accès direct à l’entrée d’autoroute. Les villas sont aussi à proximité immédiate de la gare CFF et d’un arrêt de bus.
PROJET
Un bain de lumière au quotidien. Les 18 villas sont implantées en décalage régulier le long du chemin de la Baconnière. Cet intervalle donne un rythme à la rue et permet de sortir des schémas classiques des quartiers de villas en rangées. De plus, on compte deux types de villas. Les premières, implantées au Sud, possèdent une terrasse côté Nord et une grande ouverture à l’Ouest, tandis que les secondes, implantées au Nord, ont une terrasse orientée à l’Ouest. Ce choix architectural relève d’une volonté de privatisation des espaces de chaque villa.
On y compte 51/2 pièces et les espaces à vivre sont au rez-de-chaussée alors que les espaces de nuit se trouvent à l’étage. Les très grandes baies vitrées de 11 mètres 50 de long apportent de la luminosité tout au long de la journée dans les espaces de vie et donnent une belle impression de grandeur au rez-de-chaussée.
A l’étage, l’organisation des pièces permet d’obtenir de grandes chambres, entre 15 et 18 m2. La salle de bain aussi est spacieuse et lumineuse. Le sous-sol est entièrement excavé. On y trouve un local technique, ainsi que la ventilation contrôlée. Le chauffage est centralisé dans le parking souterrain situé sous les immeubles, à l’est de la parcelle. La chaufferie est constituée de deux brûleurs, l’un fonctionnant au gaz et le second aux copeaux de bois. Les futurs propriétaires ont neuf choix de couleur, des crépis colorés aux nuances proches de celles de la terre et du végétal très présent dans cet ensemble résidentiel.
La transition entre ces 18 villas et le reste du quartier, constitué de 12 immeubles, est assurée par un dispositif paysager constitué de haies et de couverts à voitures qui se fondent parfaitement dans ce cadre verdoyant.
Ces villas s’intègrent ainsi très bien au site sur lequel elles prennent place. Un point fondamental désiré par les concepteurs, qui voulaient un respect du site et de ses caractéristiques.