Sapins 5

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HISTORIQUE/SITUATION

Le projet du chemin des Sapins 5 et 5A dans le quartier de Cointrin, à Meyrin, proche de l’aéroport et des transports publics, s’inscrit dans le cadre d’un plan localisé de quartier prévoyant une densification de l’habitat. Autrefois zone boisée, comme l’évoque le nom de la rue, ce secteur urbain est aujourd’hui en pleine mutation, avec le remplacement progressif des villas par des immeubles de faible hauteur, favorisant les espaces verts entre eux. Le bâtiment conçu par Atelier A architectes et réalisé en entreprise totale par Marti Construction SA, livré fin 2023, vient se substituer à un ancien pavillon et s’accoler à l’édifice du numéro trois, récemment achevé dans le même contexte.

PROGRAMME

Le projet propose 23 logements neufs, dont 20 destinés à la location sous régime subventionné HM pour la CIEPP, et trois réservés à la vente en PPE, dont un duplex. L’immeubles de cinq niveaux prolonge et adopte les lignes et le vocabulaire architecturaux du bâtiment voisin, avec lequel il partage le parking souterrain.

CONCEPT

L’enjeu pour les concepteurs était d’intégrer cette nouvelle étape du PLQ dans le futur îlot d’immeubles centrés autour d’un square commun, tout en lui conférant une touche architecturale propre. En dépit d’une forte identité commune, le pari est réussi grâce à un traitement de façade écru/anthracite contrastant avec le crépi sable et les barreaudages dorés de l’immeuble voisin. Outre la palette de couleurs, le percement d’une arche de liaison entre la rue et le parc et la généralisation des balcons au sud permettent de contrecarrer un effet de barre horizontale.

RÉALISATION

Précédé d’une phase de démolition et désamiantage, et assorti de fortes contraintes de liaison et d’intégration à l’existant, le chantier a été mené avec succès en une année. Les normes HPE sont atteintes grâce à une excellente isolation de l’enveloppe extérieure et des menuiseries ainsi qu’aux panneaux photovoltaïques en toiture et au raccordement au CAD, comme l’ensemble du nouveau quartier.

Tous les appartements sont traversants, les séjours et cuisines ouvertes disposés au sud, en surplomb du square, et ouverts sur les balcons courant en continu sur toute la longueur de façade. Le dernier niveau est couvert par une casquette en béton s’étendant depuis le toit-terrasse végétalisé. Côté nord, les chambres bénéficient d’originales baies carrées tripartites. Les intérieurs sont clairs et fonctionnels, alternant parquets et carrelages pour les sols. L’intimité des logements est assurée par des parois anthracites séparant les balcons, dont les barreaudages métalliques répondent à ceux des cages d’escaliers, rendues lumineuses par des halls d’entrée vitrés sur deux niveaux, en écho à l’arche traversante.

Point fort du PLQ, les aménagements extérieurs s’organisent autour du square central engazonné avec ses chemins piétons et ses massifs. Les terrasses privatives du rez-de-chaussée sont bordées de haies implantées sur les murs de soutènement le long de la rampe piétonne. Côté rue au nord, des arbustes s’insèrent entre le trottoir et l’immeuble.