Résidence Champel-Parc

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Résidence Champel-Parc, Genève

HISTORIQUE / SITUATION

Jusqu’au bord de l’Arve. Sur la partie sud du coteau des Crêts-de-Champel, sur la commune de Plainpalais à Genève, deux immeubles ont été érigés au milieu d’un parc de 7’000 mètres carrés à forte déclivité.

En contrebas, un petit bois agrémenté d’un sentier privé permet de descendre jusqu’au bord de l’Arve. Non loin des hôpitaux universitaires de Genève et de terrains de sport, les deux bâtiments se situent dans un cadre idyllique proche de toutes les commodités de la ville, mais au milieu d’un environnement verdoyant.

PROGRAMME

Typologies de haut standing et accès en toiture privilégiés. Les deux immeubles comprenant six logements chacun sont reliés par un sous-sol commun de deux niveaux qui abritent le parking. Destinés à la vente en PPE de haut standing, les typologies des appartements varient entre des 5 et des 8 pièces. Les logements sont répartis pour le bâtiment C sur quatre niveaux et sur trois niveaux pour le bâtiment D. Tous les appartements sont traversant et bénéficient d’espaces généreux. Les chambres à coucher, par exemple, varient de 14 à 20 mètres carrés. Quant aux attiques, ils jouissent d’un accès privilégié en toiture.

PROJET

Architecture classique privilégiant l’utilisation du marbre. L’ensemble des façades a été réalisé en panneaux sandwich préfabriqués et assemblés sur place. En plus de l’isolation, les façades sont revêtues d’un béton de couleur crème pour un aspect final sobre et classique. Pour contraster et rythmer les façades, les garde-corps des balcons sont en verre fumé.

Les parties communes sont principalement revêtues de marbre. Bien que les espaces intérieurs ont été réalisés au gré des acquéreurs, nombreux sont ceux qui ont également choisi du marbre pour les sols dans leur logement. À l’entrée de la parcelle, un portail majestueux en ferronnerie porte le nom de la résidence. Les deux immeubles obtiennent le label Minergie, grâce notamment à la présence de 70 m2 de panneaux solaires sur chacun des immeubles, destinés à préchauffer l’eau chaude sanitaire, à un bloc de ventilation double-flux par unité de logements et de deux chaudières à gaz reliées entre elles par une conduite à distance qui circule entre les deux bâtiments.

A l’origine du projet, la toiture était accessible depuis les appartements en attique, mais ne bénéficiaient que d’une petite surface car le bloc contenant toutes les techniques se trouvait au milieu de la toiture.

En cours de chantier, le maître de l’ouvrage a décidé d’augmenter la surface accessible pour les acquéreurs. Il a donc fallu prévoir une structure métallique pour surélever toutes les techniques ainsi que les panneaux solaires. Ces structures, hautes de 2,40 mètres, ont été fermées sur les côtés par des panneaux en bois. Ce qui a permis de créer des cabines de douches ou des cuisines d’été. L’aménagement en toiture accueille également de grandes terrasses et des jacuzzis. La modification de l’utilisation de la toiture a, par conséquent, impliqué de revoir tous les écoulements qui étaient prévus en toiture.

Un soin particulier a été apporté aux aménagements extérieurs avec la plantation d’essences atteignant déjà deux mètres. De nombreuses plantes fleuries agrémentent les abords des jardins privatifs et des plaques de gazon ont été posées, pour qu’à l’entrée des acquéreurs dans leur logement, les espaces extérieurs soient déjà verts. Un éclairage travaillé mène également du portail d’entrée jusqu’aux résidences. Pour descendre jusqu’au bord de l’Arve, un chemin piétonnier a été aménagé avec des marches en rondins de bois.
 
La forte déclivité et le glissement potentiel du terrain, ont rendu obligatoire une phase conséquente de travaux spéciaux qui a duré six mois. Plusieurs techniques ont été utilisées pour maintenir le terrain.

En tout 60 pieux de un mètre de diamètre ont été installés jusqu’à 20 mètres de profondeur, ce qui correspond à 1,2 km de pieux. L’ensemble des pieux ont ensuite été reliés avec un réseau de longrines horizontal qui assure la liaison transversale entre les pieux. Des tirants et des parois clouées sont venus encore rigidifier le terrain. Cette manière de faire a impliqué de traiter les bâtiments par phase en commençant par la partie basse qui a servi de semelle pour pouvoir terrasser le reste de la parcelle.